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Présentation
Après avoir achevé un Bachelier en Archéologie classique et en Égyptologie et Copte à la faculté des lettres de l’Université de Genève, Emilie Archier a intégré l’Université Libre de Bruxelles au sein du Master en Histoire de l’Art et Archéologie module d’archéologie précolombienne à finalité pratique de l’archéologie, puis à finalité musées et conservation du patrimoine mobilier.
Elle intègre le CReA-Patrimoine après avoir obtenu une bourse d’Aspirante FNRS dans le cadre de sa thèse qui vise à étudier l’iconographie des figurines anthropomorphes de la côte équatorienne lors de la transition du Formatif tardif (-1000 à -500 av.), équivalent de la période néolithique, à la période des Développements régionaux (-500 av. à 500 ap.).
Son projet entend observer les dynamiques et les changements culturels ayant lieu lors de cette transition par la redéfinition des différents sous-styles régionaux de la côte équatorienne qui ont jusque-là été catégorisés au sein de « l’Horizon Chorrera », sans que leurs caractéristiques propres aient été clairement définies. Son matériel d’étude se compose de figurines anthropomorphes, communes à l’ensemble de ces sous-styles régionaux tout en étant révélatrices de leurs spécificités. Leur étude par une approche croisant analyse iconographique, sériation typologique et archéométrie a pour ambition de mieux comprendre les dynamiques socioculturelles liant les peuples qui ont façonné ces représentations d’argile.
Sa thèse fait suite à son mémoire de master effectué au sein du Musée d’Art et d’Histoire de Bruxelles portant sur l’analyse de figurines anthropomorphes de la culture La Tolita-Tumaco (-400 av. à 400 ap.).
Thèse en cours
The Clay Peoples. Redefining the Chorrera Horizon by exploring the Late Formative Transition in Ancient Ecuador Through In-Depth Anthropomorphic Figurine Analysis (1000BC-AD500)
- Promoteurs : Peter Eeckhout (ULB)